Articles culturels

Çaturn – ça tourne

Saturne, ça tourne, Çaturn – un jeu de mots qui questionne le début et la fin, à travers les mouvements inspirés des deux danseurs, Naomi Stikeman et Peter Chu. À la fin du spectacle, les danseurs deviennent partie de la projection cinématographique, en essayant de trouver à tâtons leur chemin parmi des grands œufs (probablement des œufs des dinosaures) qui remplissent la chambre – synonyme de l’espace vital.
Çaturn est une production puissante qui invite à la méditation mais qui, en même temps, crée un mirage esthétique inoubliable.

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Le Mythe de l’ombre

Myth, le spectacle mis en scène par Sidi Larbi Cherkaoui pour la compagnie Toneelhuis d’Anvers, présenté le 10 et le 11 octobre 2008 au Théâtre Maisonneuve, constitue le deuxième volet d’une trilogie qui inclut le spectacle Foi et le plus récent projet Sutra, ce dernier réalisé en collaboration avec l’artiste plasticien Antony Gormley. En dépit d’une chorégraphie merveilleusement orchestrée, l’éclectisme des sources, les symbolismes parfois trop affichés et l’encyclopédisme textuel introduisent d’infimes dissonances par rapport à l’ensemble du spectacle. Heureusement, cette impression s’efface devant la passion de la danse. Le spectacle révèle aux habitués de cet art un nouveau langage, tactile et moins discursif. Les danseurs de la compagnie Toneelhuis et la chorégraphie de Sidi Larbi Cherkaoui retracent le mythe de l’ombre dans une interprétation innovatrice, d’une grande complexité artistique.

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Lear joué par des femmes

Le 25 et le 26 février 2009, au Théâtre Bulandra de Bucarest, où Andrei Serban avait débuté il y a quarante ans avec Iulius César, une nouvelle tragédie shakespearienne est présentée, cette fois-ci jouée entièrement par des femmes. Une invention scénique tout à fait provocatrice.

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Assoiffés – ou comment choisir la beauté

Le jour de sa mort, Murdoch n’arrête pas de parler, saisi par la colère de ne plus pouvoir vivre dans un monde envahi de laideur. Voilà le sujet d’un spectacle qui nous tient en haleine d’un bout à l’autre. Malgré le fait que la représentation ne dure que soixante-quinze minutes, cela suffit pour nous révéler la tragédie d’une vie entière.